La culture du viol fait référence aux attitudes et aux comportements qui banalisent, normalisent ou tolèrent l’agression sexuelle et toute forme de violence sexuelle. Ce phénomène se manifeste dans toutes les sphères de la société : dans la famille, au travail ou à l’école, dans la communauté, dans les médias, et même dans le système judiciaire ou le monde politique.
Une quantité de mythes vont dans la lignée de la culture du viol, comme le mythe de la parfaite victime, que des femmes portent plainte sans raison ou que les hommes veulent toujours du sexe.
Ces mythes, ajoutés aux normes sociales propices à la violence sexuelle et aux rapports inégaux entre différents groupes de la population, sont des conditions favorisant la violence sexuelle.
- La culture du viol, c’est entretenir le mythe de la parfaite victime.
- La culture du viol, c’est dire que « boys will be boys».
- La culture du viol, c’est demander « ouais, mais elle portait quoi? »
- La culture du viol, c’est croire qu’une personne en couple n’a pas à demander le consentement de son ou sa partenaire.
- La culture du viol, c’est dire « je n’y crois pas ».
En savoir plus sur les mythes associés à la violence sexuelle
Culture du consentement
Défendre la culture du consentement, c’est se positionner pour une société qui valorise et respecte l’autonomie de chacune et chacun, leur capacité de connaître leurs propres besoins, désirs et limites. Par exemple, c’est rappeler que la sexualité est basée sur le désir et le plaisir mutuel, et certainement pas sur une relation de pouvoir.
La culture du consentement va au-delà de la sexualité. C’est respecter l’autonomie des autres dans toutes les sphères de la société.
- La culture du consentement, c’est avoir de la considération pour ce que veut l’autre personne.
- La culture du consentement, c’est respecter que l’autre personne SAIT ce qu’elle veut.
- Sexualité et consentement vont toujours ensemble.
- Le consentement doit s’appliquer partout. Faisons-en une culture.
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